Sep 212012
 


  Camille redouble      réalisé par Noémie Lvovsky
Avec Noémie Lvovsky et Samir Guesmi, Yolande Moreau, Michel Vuillermoz et Denis Podalydès.

Cherchez Hortense      réalisé par Pascal BonitzerCherchez Hortense
Avec Agathe Bonitzer, Jean-Pierre Bacri, Kristin Scott Thomas, Isabelle Carré et Claude Rich.

 

 

 

 


Ces deux films français en tête d’affiche en cette rentrée ont certes en commun de comporter un prénom féminin (qui n’en est pas un pour Hortense), il s’agit dans les deux cas d’un personnage en déprime, en crise avec son conjoint et qui pleure ses illusions perdues… ou celles du réalisateur.

Le parallèle s’arrête là.
Le film de Bonitzer est laborieux avec un scénario filandreux qui enfile les clichés. Rien à dire sur les comédiens sauf Kristin Scott Thomas si fine d’habitude et totalement à côté de la plaque ici. Même Bacri n’en fait pas trop et Claude Rich est savoureux, mais la réalisation est sans relief et on s’ennuie ferme.

Noémie Lvovsky elle est carrément gonflée ! A 40 ans, a vie et son couple s’écroulent. Elle se soûle et se réveille à 16 ans au collège avec ses copines d’alors mais avec ses traits et son corps d’aujourd’hui.
C’est là qu’est le challenge dont elle se tire très bien. La jeune collégienne a le corps d’une quadragénaire et surtout elle sait ce qui va se passer.
Le fait de savoir si elle va pouvoir infléchir le cours des événements n’a pas beaucoup d’intérêt, ce qui est très bien rendu c’est la nostalgie, l’émotion et le très beau travail de la comédienne-réalisatrice.

 
 

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 Posted by at 19 h 10 min

  One Response to “D’ Hortense à Camille”

  1. Que Marc règle son compte à « cherchez Hortense » en 249 signes ( 2 tweets ?) me paraît un peu abrupt
    Il n’a pas aimé, c’est son droit le plus strict
    MAIS
    Non Bacri n’est pas « déprimé »
    Il est mieux que ça, exprimant tout au long du film une humanité – contrariée sans cesse- une solitude assumée bien que douloureuse, un mal être de fils et un désarroi de père.
    S’il se fait court circuiter dans ses tentatives auprès de son père, il persiste -au-delà de lui- grâce à sa profonde générosité.
    Il échappe aux pièges des chimères existentielles de sa femme et à l’illusion du pouvoir qui mène son père.
    Loin de nous ennuyer, nous avons suivi avec empathie , tout au long du film, les péripéties rencontrées pour une promesse, engagée sans doute à la légère, mais qu’il se doit à lui même de tenir.
    C’est, dit Bacri, son rôle préféré . Au delà de la nécessaire promo du film on veut bien le croire, car c’est pour nous aussi son meilleur rôle.
    y et p

    ps: je n’ai pas compté les signes, mais quand on aime on ne compte pas

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