Oct 022010
 

« La vie n’est pas un spectacle (…), car un homme qui crie n’est pas un ours qui danse… » Aimé Cesaire.

 Spectacle poignant que cet homme-ci dont le statut social et l’image à ses propres yeux sont liés à ses fonctions de maître nageur à la piscine d’un grand hôtel de N’Djamena.
D’une part le racket de la guerilla réclame une « contribution à l’effort de guerre ». D’autre part, la direction de l’hôtel lui fait observer qu’il vieillit et que son fils peut occuper ses fonctions plus efficacement.
Pour récupérer ses fonctions peux-t-il « donner » son fils à l’effort de guerre ? Comment vivre après  ?
Le film du tchadien Mahamat-Saleh Haroun expose cet affreux dilemme lentement, tranquillement, sans éclat.
Cet homme qui crie est un taiseux. Sa femme, ses amis l’exhortent de parler, mais son drame ne peux se dire et le comédien Youssouf Djaoro interprète magnifiquement la douleur de cet Adam au milieu de cette tourmente.
Encore un film justement primé à Cannes.

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