Un roman de Laurence Plazenet (Gallimard)
Ce (gros) roman est écrit par une jeune femme professeur à la Sorbonne, spécialiste de l’histoire de la littérature du XVII ème siècle et de Port-Royal. Il évoque la passion vécue par un français et un chinois au milieu des troubles qui ont secoué, à la même période, la France et la Chine : la Fronde ici et la destruction de l’Empire Ming par les Mandchous là.
Son écriture, en langue du XVII ème siècle, est superbe (il faut parfois s’y prendre à deux fois pour lire certaines phrases) et la description de la violence qui a accompagné ces événements que je ne connaissais que superficiellement est époustouflante et très documentée.
Les personnages sont très bien campés et attachants même si je suis assez étrangère à la recherche de la guérison de la passion amoureuse par l’ascèse et la contemplation qui est commune aux deux héros et à la doctrine de Port-Royal où finit par se réfugier Monsieur de La Tour.
On reste scotché jusqu’à la fin par cette évocation passionnante d’un XVII ème siècle finalement mal connu aux deux extrémités du monde.
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